Ce serait une journée d’amour.
Une brume généreuse
Où ne point rien d’inconnu
Et notre enchantement suspendu
A quelques chères météorites.
Dans l’éclipse blanche,
Glissées du panorama
Nous charmeraient
Voyageuses
Nos plus douces attaches.
Si claire, si bienfaisante
Cette buée aérant l’espace
Et nos cœurs flottants
Nos liens assouplis
Comme couple de nénuphars !
Toute proche, la silhouette
Du premier arbre reverdi
Vainqueur de l’épreuve du gué.
Sur un escarpement d’oubli
Au zénith, dirait-on
Le radiant de notre comète.
Profond, l’horizon du jour d’amour
Quand une ouate voile l’autre rive
Ensorcelant ses atours
Qu’une gaze amène
Enveloppe l’or des coupoles
Embrasse l’ajour des tours.
Sous les reliefs de convenance
L’appel bénin de la blancheur ?