Que de cris que de tonnerres Pour le détourner de son but Que de murs de frontières Pour le stopper net Pour l’éloigner de sa trajectoire Que de chevauchées De traversées de désert Pour l’imposer à d’autres pupilles A d’autres territoires Que de logorrhées de blablas Pour en faire des étendards Que de conflits de guerres Pour dicter comment voir Pour casser l’iris à travers des miroirs Que d’affreux cauchemars Ont transpercé les yeux des rêves Les rêves de l’œil qui contemple A travers les mille prétendus regards… Alors qu’il nous suffit De faire un pas vers nos compères S’arrêter un moment sur un trottoir Se réunir devant un comptoir Regarder en nous Faire la fête aux préjugés Pour jeter un regard unique et nu Sur cet homme aux mille facettes Qui n’est enfin de compte qu’un squelette. Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…