Vers Cerveteri Vallonnement des tumuli Champ de huttes princières Aux couronnes de pins vivaces. Une procession d’obélisques Cyprès majestueux et funèbres Clame le feu triomphe étrusque. En cette cité se pressent Les stucs des vassaux fidèles Le chien et le couteau La corde et le brasero L’olla, le carpentum Pour sillonner l’ici et l’au-delà L’alignement trouble ou paisible De lits aux coussins jumeaux. Non loin, des sources salutaires Ont naguère accueilli des vivants. L’ombre des acacias bruit encore Du reflet d’insituables miroirs De la loquacité magique des naïades. Des lustres rêveurs oscillent Rythment une ronde de chiens vigoureux. L’abeille butine l’absence des hommes au parfum de fleur. Parmi les fantômes, frêle se fraiera notre passage Mais, en cet instant, ton regard glorieux Croise sur Trasimène La corne du soleil. Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…