Dix mille millions de bougies éclairent la pensée Mille cierges tous les jours s’éteignent sans espérer luire à nouveau En celui qui tire le lot perdant périssent avant l’heure trop de flammes Lentement s’assombrit le ciel du règne neuronal Par delà la voie lactée osseuse en perdition battent les pulsations d’une galaxie qu’irrigue un sang salvateur respirant par la peau Dans cette nébuleuse charnelle éon après éon s’émiettent les fondements de l’irréductible Cet univers est sans gouvernement évanouie sa diplomatie avec les dieux faits hommes qui se meuvent autour de son tronc Anéanties les orbites le liant aux humanités contigües rouillés les émetteurs ensablés les récepteurs Le souffle d’Alzheimer la poussière de l’insensé prennent possession du polyèdre entier de l’esprit Blessé, fragile l’Homme prépare la contre-attaque Obscurcissement in Au sommet du vide, L’harmattan Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…