Les airs de Vivaldi, tant de saisons sans toi

Notes de printemps je te vois jeune fille

Le bac, la fac et ce jour plein soleil

Ses yeux de velours brillèrent sur toi

Lui aussi aimait la grâce de tes gestes

La douceur de tes attentions

Tu étais la rose qui s’ouvre sans même le bruit d’un souffle

Je pense à toi Esse

Ce concerto, tu l’aimais aux larmes

Toujours tu seras délicate Esse

Les violons se tutoient tels des oiseaux piailleurs

Les contrebasses grondent, le tonnerre menace au loin

Il savait te parler, tu l’admirais

En été, tu lui dis oui pour la vie

Tu étais d’accord, tes paroles étaient douces

Sinon, tes mots s’opposaient sans jamais blesser

Comme le vent en été, tu soufflais le chaud et l’émoi

Je pense à toi Esse

Ce concerto, tu le vivais si fort

Toujours tu seras délicate Esse

Mélodies saccadées, harmonie colorée

Forêt de hautbois, formes aux couleurs cuivres

Horizons lointains, causes divines

Tes cheveux cachés sous un tissu noir

Pour son amour tu apprenais à croire

T’imposant des rêves pour repousser tes peurs

La beauté des airs d’automne n’était qu’illusion pour toi

Je pense à toi Esse

Ce concerto, tu le jouais si bien

Toujours tu seras délicate Esse

Notes graves et longs frissons des violoncelles

Allegro-tempo d’instruments à vent d’hiver

Ton geste subtil, son dernier sommeil

Sa mort plutôt que la guerre pour un dieu

Quatre murs devinrent ton nouvel horizon

Dans quatre saisons, tu fleuriras sa tombe

La délicatesse est une musique inoubliable

Je pense à toi Esse

Ces concertos, redeviendront les tiens

Toujours tu seras délicate Esse

Stan DELL

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s