D’entrailles rouges nous sommes expulsés

Oints de sève violette.

Nous brisons notre ceinture de flamme

Laissant derrière nous l’ombilic calciné.

Mais un autre cercle ou le même,

La spirale amarante des Enfers émaillée

– O jeunesse ! – d’accueillants mirages blancs,

Nous happe, brûlés de soufre et langés d’eau lustrale.

Au bord du cerceau purpurin

Evoluent d’impalpables éphèbes au corps de lait.

Les flots divins parfois embaument quelque vaisseau,

Momie blottie au cœur du rubis éclaté.

Naguère fleurie de violettes et de jasmin,

Notre candeur se consume à la sueur du volcan.

Puisqu’ont roulé les temples sous la lave incarnate,

Qu’un dôme au flanc sanglant de la falaise rappelle l’homme et nous ressuscite !

D’une île hier assombrie l’écho s’enflamme ;

Le soleil ravive le volcan et ton visage de porphyre

Sur la roche cramoisie, tes yeux de lave et d’embruns triomphent du dernier

Cercle

La paix s’engouffre dans la matrice de la terre.

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