Le poisson rouge dans son bocal bleu circule, virevolte, nageoires épanouies, Les paroles bruissent légères en surface, Soudain Clic, clac. Et se referme Un épais rideau de mots violents, Saccadés, discordés, irradiés, derrière le zinc des amitiés Des éclairs zèbrent l’air, Un air de rien, Pas un air de bien, oh non Un air irrespirable, étouffant ; Et, soudain, inattendue, Une pensée, légère, subtile, surgit, Volcanique aussi, Quel mot m’étouffe ? De quel droit ?, Allez, vite, une gauche, Et une autre, et encore une gauche, un uppercut, un crochet Déchirant l’écran venimeux. Alors, brillant, étincelant, inouï, Il apparait, cet horizon de nos désirs Nos désirs parfois arrêtés, souvent vivifiés, Dans leur source toujours inaltérée. Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…