N’est pas le féminin de voyou, Mais une élégante toute habillée de sons, Dessinée au crayon, elle rayonne avec pour instrument Les cordes d’un palais, palatial, rougeoyant des lueurs seules, sans l’appui voisé d’âpres sons pincés rythmant l’emphase elle saute d’un nuage à l’autre sans poser le pied au sol d’une rocaille, dentée ou flottée, elle tient sans tenue, en dégradé le long modulant sans heurt dans l’air la ligne fluidifiée d’un composé en résonance sympathique avec l’élue des antennes d’un cryptogramme à clefs, pour fibrer juste le délié d’un vague à l’âme, jamais fixer l’onde mais laisser filer seulement l’a-e-i-o-u, arc-en-ciel d’une vocalise la mi si d’un air de ne-pas y toucher car à l’âcre dureté de la terre, sans couleurs se meurt, au contact, la voyelle entre les griffes des consonnes Antonia Soulez mars 015 Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…