Fantaisie nocturne Ni d’aile ni d’ange Cette visite Mais du timbre sourd du bois qui chantonne Bourdon qui se propage Et qu’enfle la nuit. Qui cherches-tu, furet de notre charpente ? La lune qui serpente entre les nervures du chêne Ou ce souffle anonyme qui frôle mon sommeil ? Dans les sillons du silence Germent des rayons et des ombres Et des chants étrangers. Une cérémonie de glissements, d’airs feutrés Palpite… Sous mon front ? Au ciel de notre toit ? Que dis-tu, furet nocturne Des liturgies de mes rêves A tes fidèles diserts ou taciturnes ? Aussi parcimonieuse qu’un petit tas de sciure Ton offrande matinale Quand sous le voile bruyant du jour Furet secret, tu te dissipes Et que s’éclipse Ta cohorte de visiteurs. Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…