Tantôt vous caressez le ciel En cotonnades solitaires Vous êtes là : Blessures en son ventre Tantôt cumulées en troupeau Vous dépecez toutes strates et nimbes Alors vos tâches grossies De cire blanche Passent Par toutes les figures fuyantes De vie polymorphe Où les hommes Peuvent Tout imaginer comme phasmes Et … Si la chaude lumière d’été Vous a trop craché Sa sueur Si – localement – elle vous oppresse trop Alors vous vous piquez De colère En écumant des fontaines de larmes Avec foudre de rage Sur les arbres Qui nous protégeaient Avec leurs ombres Si l’hiver vous glace Alors vous vous rassemblez En un grand voile blanc Pudique Et vous larmoyez froidement Ou vous lancez Vos diamants Gelés Mais le vent n’a jamais dit son dernier mot Il court parmi vous en chuchotant Des mots d’amour Et vous communiez Avec lui C’est le printemps – c’est le temps De larguer les amarres Pour le bel azur Pour faire vivre les arbres Et les fleurs sous vos grandes trouées De lumière douce Vous vous écartez pour laisser place A de grands rêves roses Pour l’aurore et Pour le crépuscule Beaux nuages : la face pierreuse des villes Ne vous ressemble plus Elle danse entre Ombres et Lumière Reste le vent de novembre Qui harcèle vos formes En rugissant Alors vous déchirez sans-cesse La peau et les veines De l’azur Et vous poussez les arbres A se mettre à nu Vous déchiquetez Les roses Le tout avec des ondées inattendues Qui cassent le soleil Ainsi beaux nuages : l’humain Ne vous contrôle pas Mais vous nous Jetez plein De rêves Et d’humeurs Ne serait-ce pas la guerre parmi nous Si l’on pouvait avec vous Faire la pluie et Le beau temps Comme si vous aviez perdu La liberté de vos larmes De vos solitudes Comme de vos Rassemblements ! Mais votre existence traverse Le vent qui trace Vos séjours Près de nous ! Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…