Se lèvent les cyprès et les pins parasols : C’est un jardin qui monte de la terre Comme les mâts des régates battent à l’horizon, Mystérieux métronomes de la mer. Noires et puissantes racines de la prairie constellée : Ce sont clous du ciel qui vrillent notre sol. Inquiétante idole comme un clocher silencieux, Le plus haut des cyprès nous pend au firmament. Le silence est rompu par le phare qui fait signe, Doux au promeneur qui tangue Comme un coquelicot de la houle. Sous le soleil sans caprice Clignote la jonchaie du port. Dans la nuit bat le sang des eaux. In Tresse d’éveil (éclats d’encre) Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…