Tu feras renaître les fêtes,

le chant des amoureuses

qui a bleui

dans la nuit venue,

a failli se perdre

sous les mousses.

Tu braveras l’attente,

la faim féroce

qui ferraille à nos portes,

tu dresseras les tables, les plats,

les nappes à nos chiffres,

les coupes des triomphes,

tout ce qui tremble

à l’orée de l’oubli.

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