Assez de ratures sur les pages

du temps qui tournent si vite,

assez gommé les empreintes

dont je ne voulais pas,

alors qu’une foule s’approche

dont je reconnais certains visages

certaines voix dont l’appel s’enfle

jusqu’au vacarme

qui me laisse étourdie,

mains aux oreilles

au bord du champ

d’où montent les consolantes

tiges des blés

liées aux premières attentes.

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