Bien doté de lignées d’odeurs Notre organe du passage Nombril de notre visage ! Au crochu d’aspirer les pépites A l’épaté d’abriter le diable A l’aquilin le flair des évanescences Et volatiles essences… Le tien, voie des hauts souffles Insoucieux de l’air du temps, de ses atmosphères Ne hume que l’impalpable. Il s’essoufflerait à suivre Les halètements de notre planète. Pour épouser le rythme cosmique A l’inspiration seule il se fie Comme au passage d’un ange A moins qu’à l’asphyxie ne le voue La démesure de son aspiration Et sa vaine poursuite du vent. Share this:TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…