Bien doté de lignées d’odeurs

Notre organe du passage

Nombril de notre visage !

Au crochu d’aspirer les pépites

A l’épaté d’abriter le diable

A l’aquilin le flair des évanescences

Et volatiles essences…

Le tien, voie des hauts souffles

Insoucieux de l’air du temps, de ses atmosphères

Ne hume que l’impalpable.

Il s’essoufflerait à suivre

Les halètements de notre planète.

Pour épouser le rythme cosmique

A l’inspiration seule il se fie

Comme au passage d’un ange

A moins qu’à l’asphyxie ne le voue

La démesure de son aspiration

Et sa vaine poursuite du vent.