A fuité le sujet, furet de nuit,
En secret parti d’ici, s’écoulant
Par le col, flux enfui déjà, file
Au détroit, s’affole continu
D’entre les fraies,
S’encarte dérouté, puis s’effile,
Et redit le passage, par
les riaux qui ruissellent
Et dévalent à grands bruits
Un rapide sonore, fluide, se multipliant,
contrapuntique
Aux sons d’un seul thème déplié multiple,
qui roule son galet dépoli jusqu’à rondir
à la face des carpes, quelques voix revenantes,
S’escale, par degrés, l’enfuir concertant
d’une assomption jusqu’à dormir
entre les ronces, près des sources
à l’encart des sentes d’eau, par où
s’effraie la giscle quand
je revois le chemin, le même, qui s’obsède
depuis toujours, le fameux lacis d’eaux
à pétiller d’éclats sous les feux d’été
pour dire
ne reste pas !
je pars, et reviens, pour fuir en suites
le thème agglutinant d’ascendances fixes
regarder devant, sans retour en arrière,
ce qui s’effare, pas ce qui a sourdi déjà, plutôt
poursuivre le fuyant en flagrant délit, pris à la faux
d’un djinn endiablé. Je persiste
l’effui redoutant l’a-passé
de la vie qui s’écoule encore. Le suis-je ?
A perdre souffle !
Trop tard, car sa fuite est une fugue poursuite
De coursive en coursive, à l’avant
d’un vécu dévêtu, un rattrapage
de ce qui s’en est allé au ralenti
par derrière, à mon insu.
Paru au pays
des fugueurs dans l’air enbrumé de l’aube,
il est peut-être aujourd’hui ce fuyard à bicyclette, un gamin
volontaire éperdu, effarement sur la ligne
d’une démarcation, un musicien