La grande verrière
Epousait le temps
Ses cycles, ses caprices
Miroitant à la lune
Mourant à ses éclipses.
Paresse, patience
Cette porosité ?
La lumière en son coeur
Multipliait les pains
Fécondait les déserts
Coloriait de légendes
Sa transparence.
La grande verrière se souciait-elle des miracles ?
Sa robuste résille noire
Les portait jusqu’à nous
Mais ses cristaux vibraient
A l’unisson des astres
Au seul instant de l’air.
Dans l’anse d’une clarté solaire
Son chatoiement nous était refuge et liberté
Son sommeil au revers obscur
Grille d’infortune et silence.
Qui aurait su ouvrir la nuit
Sans profaner son repos,
Eveiller l’heure atone
Sans rompre l’émotion
De l’attente du jour ?