À l’origine, c’était « Désarroi ». Mais depuis, les circonstances s’y sont mises. Des événements horribles côté actualité. Et notre ami Rached parti là-haut à la recherche d’«extraordinaiiiiiiire ». Donc inutile d’ajouter du « Désarroi » au désarroi.
Alors ce fut « Éveil ». Ce changement de thème n’ayant pas atteint toutes les consciences, il y eut toujours du « Désarroi » dans l’air (et pour causes …). Fort heureusement, La Présidence a fait preuve de mansuétude en acceptant les contributions afférentes à l’ancien thème. Merci à elle, enfin, à lui !
L’éveil renvoie à la vie et appelle le printemps (parait qu’il arrive …). L’éveil à la vie, à la beauté, à ce que l’on ne voyait pas, aux émotions, à soi, aux autres. Il ouvre à tant de ravissements qu’il en est un mot noble. L’éveil du matin, du nouveau-né, l’éveil à tout âge de la vie. L’éveil n’a que faire du temps, il nous ramène toujours au commencement d’une nouvelle aventure intérieure.
Ce BL fut comme à son habitude très riche et très varié. Des textes pleins d’émotions et de sourires, des poésies d’une grande finesse, des citations de haute volée, des livres à découvrir (tellement mieux qu’à caller les armoires !). Il y eut même des jeux de mots en veux-tu en voilà. Alors on a fait la fête à l’éveil, sans trop de désarroi.
Place maintenant aux contributeurs de ce BL inspirés par l’amour des lettres, selon la formule consacrée et non moins réelle ….
Contributions ayant trait au vrai-faux thème « Désarroi » :
- Antonia Soulez a présenté son livre, Désarroi, Éditions Delatour. L’histoire de la recherche d’un père
- Isabelle Minière, Désarroi puis La rivière imaginaire, textes écrits et lus par elle-même, encore toute auréolée de son éclatant succès à France Culture
- Anne de Commines, Désarroi, un texte improvisé sur le champ et lu par elle-même. Anne a également fait mention de son recueil intitulé L’indire, Éditions JFE (Jacques Flament Éditions)
Contributions ayant trait au vrai-vrai thème « Éveil »
- Françoise Assus, L’éveil d’un 28 mars 2018, texte inspiré par l’assassinat de Mireille Knoll. Françoise a également évoqué deux livres à lire : L’ordre du jour d’Eric Vuillard, Éditions Acte sud et La serpe de Philippe Jaenada, Éditions Julliard.
- Catherine Jarrett, L’éveil et Dès mon réveil, écrits et lus (debout !) par elle-même
- Nicole Goujon, L’éveil en ce jardin, écrit et lu par elle-même
- Mireille Diaz-Florian, Éveil du Jeudi Saint, écrit et lu par elle-même
- Alain Minod, deux poésies, écrites et lues par lui-même. François a également lu un passage de L’éloge de l’éveil in walden ou la vie dans les bois (pages 193 à 197) d’Henry David Thoreau, Éditions Augier
- Dominique Zinenberg, De l’éveil, écrit et lu par elle-même
- Agnès Adda, texte lu par François Minod
- Stan Dell, Quand la chine s’éveillera, écrit et lu par lui-même
Autres contributions :
- Nicole Goujon a présenté le livre Carambolages, d’Olivier Salon et Philippe Mouche, Éditions Cambourakis. Un recueil de textes et d’images très drôles et « décapants » (dixit Nicole), basés sur les liens entre littérature et peinture. Par exemple La laitière fait fortune, rien à voir avec une biographie de Mamie Nova !
- Dominique Zinenberg a présenté son recueil L’intimité de l’air – Quintils à la Japonaise, Éditions Encres vives
Et ce n’est pas tout … Certains participants nous ont gratifiés de citations fort à propos :
- Gérard Mottet :
- Qui sait si cette autre moitié de la vie où nous pensons veiller n’est pas un autre sommeil un peu différent du premier, dont nous nous éveillons quand nous pensons dormir ? (Pascal)
- La vraie poésie est une fonction d’éveil (Bachelard)
- Isabelle Minière :
- L’écriture est un assemblage (elle-même)
- Et à tout seigneur tout honneur :
- Il faut que les désarrois soient courts (François Minod).
Alain a conclu la soirée par un émouvant texte écrit et lu en hommage à Rached.
Pour le choix du prochain thème, la belle assemblée a vu « Rouge ». Pas de colère, de fin ; « Il y en a qui travaillent demain … ». Littérature et poésie sont bien des arts rois au BL, même les veilles de labeur !
Stan Dell