Amour
Pour dire donner tout
L‘énorme potentiel
La semeuse, l’averse,
La vapeur
Que j’envie
Il me faudrait l’espace
Et des canons géants
Pour vous jeter en sus
L’amour en confettis
Mille et une folies, versets, sur le versant pentu de mes sourires secrets, je cultive en mon coeur, une fleur narcotique à la sève émotive. Passant mes heures chastes les yeux à demi-clos, j’enceints de mes pensées un espace joli, au-dessus de l’esprit, un locus à entrées, une forme sans idées.
Sur ma joue toutefois à douceur angélique, en soupirs de violons, passe tout en raideur, le signe cadavérique d’une folle véridique. Pourquoi avoir si peur ? J’ai beau vouloir d’étreindre, sable de mon amour…
Seule consolation, ton sourire, en cet espace, demeure.
Dans l’embrasure de la porte fenêtre
prend le soleil debout
un homme jeune et blond
Le timbre de sa voix
chuchote à mon tympan
mais il ne parle pas
et ses yeux de baigneur
m’arment d’une lumière si fine
que le languis toujours
de les voir se r’ouvrir
Je veux bien être ta dame…
dame de coeur, dame à ton bras,
Haut porteras-tu mes couleurs?
Ame de roi, que sur des palmes
passe la douceur de tes pas
je veux bien être toute à toi…
Dans la voiture,
oui
Dans la voiture
Sur le monde de la dureté
– Abolie
Tes baisers- tes baisers
Dis
Souviens t’en – près de la rive
– Et des éboulis
Tes baisers-tes baisers
Avaient un goût exquis
Oui
réminiscence d’oubli.
Ton cœur cheval de bois
balance à sa queue
un noeud de vermicelle
et nos peaux de sous-bois
me font fourcher la langue
et si l’on croit lire là
de scabreuses allusions
à l’émerveillement
que l’on s’en rejouisse…
les yeux clos nous déjà
satiété fort prisant
rigolons au doux sport
de notre affable glisse
A alexei
Ton sommeil siffle un rêve dont je connais les contours
l’arrassante chaleur et la peur s’évaporent toutes en velleité
sur la blancheur qui se faufile aux espaces de fines raies
des ombres notes, d’histoires d’amitiés, d’amours
pour le moins passablement usées.
Je tiens et ne tiens dans le vide renouvelé de ces années en allées
la douceur belle et séche de notre lien dans mes bras encore de mise
je t’ai connu t’accompagnant tu m’as tenue me secondant, permise
à la conquête de nos mois égarés, pour nous bien regarder
puis-je penser que je t’ai vu, je sens que tu m’as dénudée
maintenant sans devoir déménager, de nos fenêtres respectives,
sur ce que nous avons échangé nous avons une rétropective
de ta généreuse perspective, quand dans ton œil, l’autre est miré…
tu es la muse attentive et désolée, de n’être pas assez prolixe,
tu donnes au monde et pour nous ton cœur si distingué
une gracieuse faconde, un fondement émerveillé
tandis que fringuant brouillard tu t’inities au plus tendre des plis
que nos secrets ont dans l’ombre de l’inspiration tapis
d’aucun te juge et te barre pour ton manque d’utilité
je dirai les barbares, qu’ont-ils de si grand apporté ?
toi tu es l’essence la plus humaine à ce don qu’est aimer.