Je suis l’arbre
Qui s’élève
dans la brume
d’hiver
Et s’évanouit
Dans les volutes
Célestes
Je suis l’arbre
Qui pleure
ses feuilles
A l’automne
Je suis l’arbre
Qui accueille
La palabre
Des hommes
Je suis l’arbre
Qui irrigue
La vie
De sa sève
Je suis l’arbre
Qui connaît
Le silence
d’exister
Une réflexion sur “Je suis l’arbre (François Minod)”