Cigale invisible entre tes ramures
On aurait dit d’un ange, ce chant
Qui n’annonçait rien
Mais enchantait ta présence.
Qu’il se taise à la brune
Tu poursuivrais ta métamorphose
En jeune veilleur
D’astres, de lumière.
Les souffles gris
Les voix sans timbre
N’éveillaient pas tes branches closes
Qui sommeillaient, lointaines
Dans la pénombre humide.
Qui eût soupçonné l’approche
Du rayon indistinct, du son incernable ?
Surprise que cette voix claire
Qui bruit maintenant pour toujours
Dans le creux de ton écorce !
Une réflexion sur “Prima vox (Agnès Adda)”